Accident vasculaire cérébral : quand se produit-il?
Un accident vasculaire cérébral (AVC) se produit lorsque l’apport sanguin à une partie du cerveau est interrompu ou réduit, privant le tissu cérébral d’oxygène et de substances nutritives. En quelques minutes, les cellules du cerveau commencent à mourir.
Une intervention immédiate peut minimiser les dommages cérébraux et les complications potentielles.
Symptômes de l'avc.
Il convient d’être attentif aux signes et symptômes suivants et au moment de leur apparition. Leur durée peut avoir une influence sur le choix du traitement.
- Problèmes d’expression et de compréhension : il est possible de ressentir une certaine confusion, que les mots soient déformés ou d’avoir des difficultés à comprendre le langage.
- Paralysie ou engourdissement du visage, d’un bras ou d’une jambe : un engourdissement, une faiblesse ou une paralysie du visage, d’un bras ou d’une jambe peut se produire de manière soudaine. Cela n’arrive souvent que d’un seul côté du corps. Si, en levant les bras au-dessus de la tête en même temps, l’un des bras commence à s’abaisser, cela pourrait indiquer un AVC. De plus, un côté de la bouche peut s’abaisser lorsque la personne essaye de sourire.
- Problèmes de vision d’un œil ou des deux yeux : il est possible que la vision d’un œil ou des deux yeux devienne floue ou s’obscurcisse, ou que la vision se dédouble.
- Mal de tête : un mal de tête soudain et intense, parfois accompagné de vomissements, de vertiges ou d’une altération de la conscience, peut être synonyme d’un AVC.
- Problèmes de marche : il est possible de trébucher ou d’avoir des vertiges soudains, une perte d’équilibre ou une perte de coordination.
Quand consulter un médecin?
En présence des signes ou symptômes d’un AVC, il est impératif de consulter immédiatement un médecin, même s’ils semblent fluctuer ou disparaître :
- Visage : demandez à la personne de sourire. Un côté du visage tombe ?
- Bras : demandez à la personne de lever les deux bras. Un bras s’abaisse ? La personne n’arrive pas à lever un bras ?
- Discours : demandez à la personne de répéter une phrase simple. Son discours est-il confus ou étrange ?
En cas de manifestation de l’un de ces signes, appelez immédiatement le 112 (numéro d’appel d’urgence européen) ou le numéro d’urgence local, sans attendre de voir si les symptômes s’arrêtent : plus le délai pour traiter un AVC est long, plus le risque de lésions cérébrales et d’invalidité est grand.
Causes de l'avc (accident vasculaire cérébral).
Un AVC peut être causé par une artère bouchée (AVC ischémique) ou par la perte ou l’éclatement d’un vaisseau sanguin (AVC hémorragique).
Certaines personnes peuvent n’avoir qu’une interruption temporaire du flux sanguin vers le cerveau (accident ischémique transitoire ou AIT) qui ne cause pas de dommages permanents.
Avc ischémique.
Environ 80 % des AVC sont ischémiques et surviennent lorsque les artères du cerveau se rétrécissent ou se bloquent, réduisant fortement le flux sanguin (ischémie).
Les AVC ischémiques les plus fréquents sont :
- AVC thrombotique : il se produit lorsqu’un caillot de sang (thrombus) se forme dans l’une des artères qui alimentent le cerveau en sang.
- AVC embolique : il se produit lorsqu’un caillot de sang ou d’autres débris se forment loin du cerveau (généralement dans le cœur) et sont balayés à travers le flux sanguin pour s’arrêter dans les artères cérébrales plus étroites. Ce type de caillot sanguin est appelé embole.
Avc hémorragique.
L’accident vasculaire cérébral hémorragique survient lorsqu’un vaisseau sanguin du cerveau fuit ou se rompt. L’hémorragie cérébrale peut être provoquée par de nombreuses affections touchant les vaisseaux sanguins :
- hypertension
- traitement excessif avec des anticoagulants
- anévrismes
Une cause moins fréquente d’hémorragie est la rupture d’un enchevêtrement anormal de vaisseaux sanguins à paroi mince (malformation artério-veineuse) due à une malformation congénitale.
Parmi les types d’accidents vasculaires cérébraux hémorragiques, citons notamment :
- Hémorragie intracérébrale : un vaisseau sanguin du cerveau explose et se répand dans le tissu cérébral environnant, endommageant les cellules cérébrales. Ces dernières sont également privées de sang et subissent donc un double préjudice.
L’hypertension, les traumatismes, les malformations vasculaires, l’utilisation de médicaments pour fluidifier le sang et d’autres pathologies peuvent provoquer une hémorragie intracérébrale.
- Hémorragie sous-arachnoïdienne : une artère située au-dessus ou à proximité de la surface du cerveau explose et s’écoule dans l’espace intracrânien. Ce saignement est souvent indiqué par un mal de tête soudain et sévère.
Une hémorragie sous-arachnoïdienne est généralement causée par l’éclatement d’un petit anévrisme en forme de sac ou de baie. Après l’hémorragie, les vaisseaux sanguins du cerveau peuvent s’élargir et se rétrécir de façon irrégulière (vasospasme), endommageant les cellules cérébrales et limitant encore plus le flux sanguin.
Avc: facteurs de risque.
De nombreux facteurs peuvent accroître le risque d’accident vasculaire cérébral et certains peuvent également augmenter les risques d’infarctus.
Facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral potentiellement traitables :
- mode de vie (surcharge pondérale ou obésité, inactivité physique, alcool, tabac, drogues)
- risque médical (pression artérielle, cholestérol, diabète, apnée du sommeil, maladies cardiovasculaires, familiarité)
- Autres facteurs de risque :
- âge
- ethnicité
- sexe
- prise d’hormones
Avc : complications.
Parfois, un accident vasculaire cérébral peut entraîner des handicaps temporaires ou permanents, selon la zone affectée et la durée pendant laquelle le cerveau est resté non alimenté en sang.
Les complications peuvent inclure :
- Paralysie ou perte de mouvement musculaire : il est possible de rester paralysé d’un côté du corps ou de perdre le contrôle de certains muscles. La rééducation peut aider à récupérer la mobilité des membres affectés par l’AVC, comme marcher, manger et s’habiller.
- Difficulté à parler ou à déglutir : une attaque cérébrale peut affecter le contrôle des muscles de la bouche et de la gorge, rendant difficile le fait de parler clairement (dysarthrie), d’avaler (dysphagie) ou de manger.
- Perte de mémoire ou difficulté à penser.
- Problèmes émotionnels : il peut être plus difficile de contrôler ses émotions ou il est également possible de développer une dépression.
- Douleur : la douleur, l’engourdissement ou d’autres sensations étranges peuvent affecter les parties du corps touchées par l’AVC.
- Changements de comportement et de la capacité à prendre soin de soi-même.
Le succès du traitement de ces complications varie d’une personne à l’autre.
Prévention des avc.
Connaître les facteurs de risque de l’AVC, suivre les recommandations du médecin et adopter un mode de vie sain sont les bases de la prévention, même pour ceux qui ont déjà subi un AVC ou un accident ischémique transitoire (AIT).
Les contrôles à l’hôpital peuvent également être importants.
De nombreuses stratégies de prévention des accidents vasculaires cérébraux sont les mêmes que celles appliquées pour les maladies cardiaques.
En général, parmi les conseils pour un mode de vie sain, citons notamment :
- Contrôler l’hypertension artérielle. L’exercice, la gestion du stress, le maintien d’un poids sain et la limitation de la quantité de sodium et d’alcool que vous consommez peuvent contribuer à maîtriser l’hypertension. En plus de recommander des changements de mode de vie, votre médecin peut prescrire des médicaments pour traiter l’hypertension.
- Réduire la quantité de cholestérol et de graisses saturées dans l’alimentation. Si vous ne pouvez pas contrôler votre cholestérol par l’alimentation, le médecin peut prescrire un médicament pour le faire baisser.
- Cesser de fumer.
- Contrôle du diabète : vous pouvez gérer le diabète grâce à un régime alimentaire, de l’exercice, un contrôle du poids et des médicaments.
- Maintenir un poids sain. Perdre seulement 10 kilos peut faire baisser la pression artérielle et améliorer le taux de cholestérol.
- Un régime alimentaire riche en fruits et légumes : un régime alimentaire contenant cinq portions ou plus de fruits ou légumes par jour peut réduire le risque d’attaque cérébrale. Il peut être utile de suivre le régime méditerranéen, avec de l’huile d’olive, des fruits, des fruits secs, des légumes et des céréales complètes.
- Exercice régulier : l’exercice aérobique ou « cardio » réduit le risque d’AVC, car il peut faire baisser la pression artérielle, augmenter le niveau de (bon) cholestérol lipoprotéique haute densité et améliorer la santé générale des vaisseaux sanguins et du cœur.
- Boire de l’alcool avec modération. Une consommation excessive d’alcool augmente le risque d’hypertension, d’AVC ischémique et d’AVC hémorragique. Cependant, la consommation de petites ou moyennes quantités d’alcool peut aider à prévenir les AVC ischémiques et à réduire la coagulation du sang. L’alcool peut également interagir avec la prise d’autres médicaments. Il est conseillé d’en parler avec son médecin.
- Traitement de l’apnée obstructive du sommeil (AOS). Le traitement de l’AOS prévoit l’apport d’oxygène pendant la nuit ou un petit dispositif dans la bouche qui aide à respirer.
- Éviter les drogues illégales : certaines drogues, telles que la cocaïne et les méthamphétamines, sont des facteurs de risque d’AIT ou d’AVC. La cocaïne réduit le flux sanguin et peut rétrécir les artères.
Médicaments préventifs.
Si une personne subit un AVC ischémique ou un AIT, le médecin pourra lui prescrire des médicaments pour réduire le risque d’avoir un autre accident vasculaire cérébral.
- Médicaments antiplaquettaires : les plaquettes sont des cellules sanguines qui forment des caillots. Le médicament antiplaquettaire le plus couramment utilisé est l’aspirine et le médecin peut aider à déterminer la bonne dose. Si l’aspirine ne prévient pas les accidents ischémiques transitoires ou les accidents vasculaires cérébraux ou s’il n’est pas possible d’en prendre, le médecin peut prescrire un médicament antiplaquettaire tel que le clopidogrel (Plavix).
- Anticoagulants : ces médicaments, qui comprennent l’héparine et la warfarine (Coumadin, Jantoven), réduisent la coagulation du sang. La warfarine est un puissant médicament permettant de fluidifier le sang. Il est donc nécessaire de le prendre exactement comme indiqué.
Traitement post-avc.
Dans le monde plus de 18 millions personnes sont touchées par des AVC chaque année et environ deux tiers d’entre elles ont besoin d’une rééducation afin de devenir aussi indépendantes que possible et d’obtenir une meilleure qualité de vie.
Bien que la rééducation ne « guérisse » pas les effets de l’AVC, dans la mesure où elle ne répare pas les lésions cérébrales, elle peut contribuer à parvenir une meilleure perspective de vie.
Qu'est-ce que la rééducation post-avc ?
La rééducation permet de retrouver les capacités perdues à cause de la détérioration d’une partie du cerveau, comme la coordination des mouvements des jambes.
La rééducation enseigne également de nouvelles façons d’effectuer des tâches pour contourner ou compenser les handicaps restants : par exemple, apprendre à se laver, à s’habiller d’une seule main ou comment communiquer efficacement lorsque la capacité à utiliser la langue a été compromise.
Les experts en rééducation s’accordent à dire que l’élément le plus important de tout programme est une pratique répétitive, bien ciblée et directe, le même type de pratique utilisée lors de l’apprentissage d’une nouvelle compétence.
La thérapie de rééducation commence à l’hôpital, en soins intensifs, une fois que l’état général de la personne s’est stabilisé, souvent dans les 24 à 48 heures suivant l’AVC.
Les premières étapes consistent à encourager les mouvements indépendants, car de nombreuses personnes sont paralysées ou gravement affaiblies.
Exercices de rééducation pour les AVC :
Il est demandé aux patients de changer fréquemment de position lorsqu’ils sont allongés dans leur lit et de faire des exercices passifs (le thérapeute aide activement le patient à bouger un membre de manière répétée) ou des exercices actifs (effectués par le patient sans assistance physique) pour renforcer les membres compromis par l’attaque cérébrale.
Le personnel infirmier et les thérapeutes en rééducation aident les patients à effectuer progressivement des tâches plus complexes, comme se laver, s’habiller et utiliser les toilettes, et les encouragent à utiliser leurs membres fragilisés par l’AVC lorsqu’ils réalisent ces tâches.
Un programme de rééducation visant à maintenir et à affiner les compétences peut impliquer la collaboration de spécialistes pendant des mois ou des années après l’attaque cérébrale.
Handicap après un avc.
Les types et les degrés de handicap à la suite d’un accident vasculaire cérébral dépendent de la zone du cerveau endommagée.
En général, les AVC peuvent provoquer cinq types de handicaps :
- paralysie ou problèmes de contrôle des mouvements
- troubles sensoriels, y compris des douleurs
- problèmes d’utilisation ou de compréhension du langage
- problèmes de pensée et de mémoire
- troubles émotionnels
Paralysie ou problèmes de contrôle des mouvements (contrôle moteur).
La paralysie est l’un des handicaps les plus courants résultant d’une attaque cérébrale. Elle se produit généralement sur le côté du corps opposé au côté du cerveau endommagé par l’AVC et peut affecter le visage, un bras, une jambe ou tout le côté du corps.
Cette paralysie unilatérale est appelée hémiplégie (la faiblesse unilatérale est appelée hémiparésie). Les patients victimes d’un AVC et souffrant d’hémiparésie ou d’hémiplégie peuvent éprouver des difficultés dans leurs activités quotidiennes, par exemple pour marcher ou saisir des objets.
Certains patients victimes d’un accident vasculaire cérébral ont des problèmes de déglutition (dysphagie), dus à des lésions de la partie du cerveau qui contrôle les muscles de la déglutition.
Les dommages causés à une partie inférieure du cerveau, le cervelet, peuvent affecter la capacité du corps à coordonner les mouvements : un handicap appelé ataxie, qui entraîne des problèmes de posture, de marche et d’équilibre.
Professionnels spécialisés dans la rééducation post-avc.
La rééducation consécutive à un AVC fait intervenir des médecins, du personnel infirmier spécialisé en rééducation, des physiothérapeutes, des ergothérapeutes, des éducateurs, des orthophonistes et des psychothérapeutes.
Médecins.
Les médecins sont principalement responsables de la gestion et de la coordination des soins à long terme du patient et recommandent les meilleurs programmes de rééducation en fonction des besoins individuels.
En général, les neurologues dirigent les équipes des soins intensifs spécialisées dans les AVC et orientent les soins dispensés aux patients pendant l’hospitalisation. Souvent, d’autres spécialistes dirigent la phase de rééducation pendant les soins, notamment les kinésithérapeutes.
Personnel infirmier spécialisé en rééducation.
Le personnel infirmier spécialisé en rééducation enseigne aux patients les activités de base de la vie quotidienne, les soins de santé courants, la manière de prendre soin de leur peau, la manière de sortir du lit et de se mettre en fauteuil roulant et les besoins particuliers pour les personnes souffrant de diabète.
Le personnel infirmier spécialisé en rééducation s’efforce également de réduire les facteurs de risque qui pourraient conduire à un deuxième accident vasculaire cérébral.
Kinésithérapeutes ou physiothérapeutes.
Les kinésithérapeutes ou physiothérapeutes sont spécialisés dans le traitement des handicaps liés aux déficiences motrices et sensorielles. Ils évaluent la force, l’endurance, l’amplitude des mouvements, les anomalies de la démarche et les déficits sensoriels des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral, afin de concevoir des programmes de rééducation personnalisés permettant de reprendre le contrôle des fonctions motrices.
Ils aident à retrouver l’usage des membres compromis par une attaque cérébrale, enseignent des stratégies compensatoires pour réduire l’effet des déficits restants et établissent progressivement des programmes d’exercices pour aider à garder les compétences nouvellement acquises.
Les personnes handicapées ont tendance à éviter d’utiliser les membres fragilisés, un comportement appelé learned non-use (non-utilisation apprise). Cependant, l’utilisation répétitive des membres compromis encourage la plasticité du cerveau et contribue à réduire le handicap.
Les stratégies utilisées par les kinésithérapeutes ou physiothérapeutes pour encourager l’utilisation de membres compromis comprennent la stimulation sensorielle sélective, comme les tapotements ou les caresses, les exercices actifs et passifs d’amplitude de mouvement, et la limitation temporaire des membres sains pendant les exercices moteurs.
Les personnes trop faibles pour supporter leur poids peuvent effectuer des mouvements répétitifs pendant l’hydrothérapie (où l’eau fournit une stimulation sensorielle et un soutien du poids) ou lorsqu’elles sont partiellement soutenues par un harnais.
Les kinésithérapeutes ou physiothérapeutes utilisent fréquemment la stimulation sensorielle sélective pour encourager l’utilisation de membres compromis et aider les patients en repli à reprendre conscience des stimuli du côté négligé du corps.
Ergothérapeutes et ludothérapeutes.
Les ergothérapeutes sont également soucieux d’améliorer les capacités motrices et sensorielles et de garantir la sécurité dans la période qui suit l’AVC.
Ils enseignent souvent à diviser une activité complexe en différentes étapes, à s’exercer à réaliser chacune d’elles, puis à accomplir l’action dans son ensemble. Cette stratégie peut améliorer la coordination et peut aider les personnes souffrant d’apraxie à réapprendre à réaliser les actions prévues.
Les ergothérapeutes enseignent également comment développer des stratégies compensatoires et changer ce qui limite les activités de la vie quotidienne.
Orthophonistes.
Les orthophonistes aident les patients aphasiques ayant subi un AVC à réapprendre à utiliser le langage ou à développer des moyens de communication alternatifs. Ils contribuent également à améliorer la capacité de déglutir.
Quand commence la rééducation post-avc?
La rééducation doit commencer dès que le patient est stable, parfois dans les 24 à 48 heures suivant l’accident vasculaire cérébral. Cette première phase peut avoir lieu à l’hôpital en soins intensifs. Cependant, cela dépend beaucoup d’un patient à l’autre.
Récemment, la plus grande étude sur la rééducation des victimes d’AVC, menée aux États-Unis, a comparé deux techniques courantes pour aider les pateints à améliorer la marche : l’entraînement sur un tapis roulant en soutenant le poids du corps et la réalisation d’exercices de force et d’équilibre à domicile avec un kinésithérapeute ou physiothérapeute. Toutes deux ont permis d’obtenir des améliorations comparables de la marche jusqu’à un an après l’attaque cérébrale.
L’étude a montré que 52 % des participants ont constaté des améliorations significatives de la marche, des activités quotidiennes et de la qualité de vie, indépendamment de la gravité de la déficience ou du fait qu’ils aient commencé à s’entraîner 2 ou 6 mois après l’attaque cérébrale.
Où se déroule la rééducation post-avc?
Après leur sortie de l’hôpital, la plupart des patients rentrent chez eux, mais certains se rendent dans une structure médicale :
Unité d’hospitalisation.
Les établissements hospitaliers peuvent être indépendants ou faire partie de complexes hospitaliers plus importants. Les patients restent dans l’établissement en général pendant 2 à 3 semaines et s’engagent dans un programme de rééducation coordonné et intensif.
Soins ambulatoires.
Les établissements de soins ambulatoires font souvent partie d’un complexe hospitalier plus vaste et permettent d’avoir accès à des médecins et à des thérapeutes spécialisés dans la rééducation des victimes d’AVC.
Les patients passent généralement plusieurs heures dans l’établissement, souvent 3 jours par semaine, pour participer à des séances de thérapie coordonnées.
Maisons de repos.
Les services de rééducation disponibles dans les maisons de repos sont plus variables que dans les unités hospitalières et les établissements de soins ambulatoires.
Les maisons de repos spécialisées mettent généralement l’accent sur la rééducation, tandis que les maisons de repos traditionnelles se concentrent sur les soins résidentiels.
Programmes de rééducation à domicile.
La rééducation à domicile offre une grande flexibilité. Les patients victimes d’un accident vasculaire cérébral peuvent participer à un niveau de traitement intensif plusieurs heures par semaine ou suivre un régime moins exigeant.
Le principal inconvénient est le manque d’équipements spécialisés. Cependant, le fait de recevoir des soins à domicile offre l’avantage d’exercer ses compétences et de développer des stratégies compensatoires dans l’environnement de son logement.